La frontière entre les deux est souvent mince.
Certaines de ces personnes "hommes ou femmes" se hissent à des responsabilités hiérarchiques étonnantes, non sans provoquer des dégâts énormes sur leur passage. Elles peuvent empoisonner le lieu de travail en risquant la santé de l’entreprise et surtout de leurs employés ou collaborateurs.
Sans aller jusqu'à commettre un meurtre ou des violences physiques, ces manipulateurs toxiques sont dépourvus des remords qui modèrent habituellement les interactions entre individus.
On les trouve partout où le pouvoir, l’argent et le statut social sont en jeu.
D’apparence normale, et de prime abord brillants et charmants voire séducteurs, l’absence d’empathie, de honte, de culpabilité ou de remords qui les caractérise peut avoir des répercussions graves sur autrui et détruire des organisations entières.
Leurs qualités de caméléons touchent à tout, leur permettent souvent d’accéder à des postes de cadres dirigeants, notamment au sein d’organisations férues de stratagèmes d’entreprise, de prises de risque, de domination, de compétitivité et d’affirmation de soi.
Beaucoup de personnages historiques qui ont commis des crimes contre l’humanité relèvent de cette catégorie, mais seul un petit groupe de ces « psychopathes » se transforme en criminels violents.
Il existe bien heureusement plusieurs niveaux et formes de psychopathie moins extrêmes.
Il est rare que le pervers narcissique soit ouvertement violent ou antisocial. Son comportement manipulateur n’est pas aussi visible et peut être difficile à repérer.
Il est souvent "caché sous nos yeux"
Bien des comportements et des qualités qu’il manifeste, seraient révélateurs de troubles mentaux dans d’autres contextes mais semblent plutôt appropriés pour des postes de cadres supérieurs au sein de certaines entreprises peu scrupuleuses.
Contrairement au psychopathe de base, génétiquement dépourvu de la capacité de créer des liens émotionnels, il est généralement le produit de son enfance. Sa capacité à faire preuve d’empathie peut avoir été entravée par des désillusions à répétition au cours de sa jeunesse, provoquée par des violences physiques ou sexuelles ou d’autres formes de mauvais traitements.
Avec le temps, ces expériences négatives issues de son environnement peuvent avoir désactivé ou mis à mal les voies neurologiques et émotionnelles humaines normales, donnant lieu à des conduites psychopathiques.
Selon certaines études et observations, présentant le chiffre de 4% d’individus décrits comme tel, nous pouvons déduire que beaucoup de gens travaillant dans des entreprises ont une bonne chance d’avoir connu ou de connaître un jour, un patron présentant ce type de pathologie.
Malheureusement, la plupart des gens travaillant pour des pervers narcissiques ne disposent ni du savoir, ni des compétences requises pour réagir et traiter avec eux de façon efficace.
Soit, ils ne comprennent pas la cause de leurs problèmes, soit ne savent pas comment s’en défendre.
Fait aggravant, ces cadres psychopathes font généralement preuve d’un dévouement de circonstance, de capacités de concentration et d’un sens des affaires nécessaires pour donner au moins l’apparence de la réussite.
Extrêmement manipulateurs, lorsqu'ils sont confrontés, ils parviennent à discréditer ceux qui les entourent, et à détourner l’attention des problèmes du moment. Ils profèrent des menaces, déforment les faits, tout en se présentant comme utiles et ouvrants « pour le bien de la société ».
Ils sont très doués pour dissimuler leurs véritables motivations, et présentent les autres comme incompétents, incapables de synergie d’équipe ou égoïstes. Seule la victoire compte pour eux, peu importe la manière.
Ils s’attaquent aux vulnérabilités émotionnelles des gens.
Une des solutions seraient par exemple de perfectionner les procédures de recrutement, passer les CV au crible pour y déceler d'éventuelles anomalies et faire passer au candidat de multiples entretiens.
Les pervers narcissiques ont tendance à dire aux recruteurs ce qu’ils veulent entendre
Ainsi, varier les recruteurs et les entretiens pourraient permettre d’obtenir des réponses différentes, parfois contradictoires, à une même question.
Si vous vous apercevez que des membres talentueux de l’entreprise abandonnent un projet ou quittent la société, il peut s’agir d’un signe révélateur de présence d’un « PN » dans vos rangs. Egalement s'il existe des différences flagrantes de perception entre les subordonnés directs de ce cadre et ses supérieurs.
Le film de Maïewenn "Mon Roi" montre un Vincent CASSEL magistral dans le rôle d'un pervers narcissique aussi touchant que manipulateur.
Adepte du « diviser pour mieux régner », il est aussi important d’encourager le travail en équipe, une activité qui met ces psychopathes mal à l’aise et révèlent leurs limites.
Enfin, si vous avez le malheur d’avoir ce genre d'individu pour patron, ou même pour directeur général, admettez qu’il est peu probable que vous puissiez le faire changer.
Essayer de le destituer serait probablement chose difficile et mettrait en péril votre propre carrière.
Dans ce cas, le mieux est de ne pas rester dans les parages et de passer rapidement à autre chose.
Si vous avez "la chance" d'en avoir épousé un ou une, comme dans le livre de Hatem Oueslati, il est peut-être judicieux de faire un point sur votre situation et explorer les options envisageables.
On ne vit qu'une fois...
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